Mort d’une étoile



L’élevage n’apporte pas que des plaisirs. Des animaux naissent, d’autres meurent. C’est ainsi que la petite Starlette qui avait été l’héroïne du billet sur « l’exactitude caprine » n’est plus. Revenue il y a quelques jours avec une vilaine fracture ouverte qui ne me laissait que peu d’espoir pour son avenir, le vétérinaire a confirmé hier ma pessimiste analyse en y posant les froids mots de sa profession : fracture du tarse arrière droit. Il a donc fallu l’euthanasié pour continuer à employer le sombre jargon médical.

Cela dit, il me faut reconnaître qu’il y a plus d’humanité et de pédagogie chez mon véto, que chez le spécialiste qu’il m’a fallu consulter, il y a quelques mois, pour un problème de santé personnel. Même si, par chance, j’étais très loin du stade de l’euthanasie, ça donne à méditer !

C’est donc un petit morceau de Brousarède qui part, mais les montagnes cévenoles sont habituées à ces modestes érosions organiques. Il en va ainsi, et place aux vivants. La casquette de meneuse portée jusqu’à présent par Starlette sera probablement endossée dans quelques mois par Caprice sa petite sœur cornue, d’une génération plus jeune. Lolita gardera bien évidemment sa place de reine dominante, distribuant avec son habituelle générosité d’élégants coups de cornes aux plus grands comme aux plus petits (sauf à moi, respect du père nourrisseur oblige !).


Commentaires

  1. Au revoir Starlette, je n'aurais pas eu le temps de te connaitre...

    Tout à fait d'accord en ce qui concerne les spécialistes ; toujours prêt à vous ouvrir, ces bêtes là ! La prochaine fois je pense que j'irai voir un véto, mon chat m'en a conseillé un bon.

    Trêve de plaisanterie et bon courage avec les chèvres (et le reste).

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