"Le mec de la tombe d’à côté" de Katarina Mazetti
Traduit du suédois par Lena Grumbach et Catherine Marcus
Un nouveau hors piste ! Je me suis retrouvé en « ville » à devoir poireauter sans aucune munition littéraire de prévue. Nécessité absolu donc de me réapprovisionner en urgence dans la première (et unique) maison de la presse venue. Je n’ai pas vraiment été embarrassé par le choix et j'ai porté mon dévolu sur une couverture qui m’était vaguement familière. Bonne pioche !
Un roman à deux voix. Deux points de vue qui, à priori, s’opposent totalement. Deux visions du monde fondamentalement différentes, mais qui vont tenter un bout de route ensemble. Un morceau de campagne brute comme une souche d’arbre et petit brin de citadine légère comme une « crevette ». Deux existences un peu en perdition, sans horizon, qui vont tenter de se créer une petite part de paradis commune et d’arracher un peu de bonheur dans ce bas monde. Mais le tenace quotidien refait toujours surface pour rappeler qu’il n’est pas facile de rêver pour deux. C’est bourré d’humour, d'ironie, de tendresse sans mièvrerie, de finesse dans le décryptage de l’âme humaine. Ça commence comme un conte de fée et ça fini… Non, non ça je ne le dirai pas. Pas plus que je ne vous dirais comment ça commence, ni la raison de cet étrange titre… Je ne veux pas vous gâcher toutes ces petites découvertes.
J'ai dévoré, j'ai adoré, je me suis couché avec "Le mec de la tombe d’à côté". La littérature suédoise (nordique si l'on inclut Arto Paasilina !) ne cesse de me surprendre et d'occuper mes soirées.
RépondreSupprimerLe roman à deux voix donne une perspective intéressante à l'histoire et nous empeche de nous focaliser/attendrir/identifier à un seul personnage. Bien au contraire, on se sent proche des deux protagonistes et on reconnait en eux nos défauts et qualités.
Un roman ,au premier abord, sans grande prétention qui se laisse lire et qui peut nous faire réfléchir.
Merci Brousarède !